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Bienvenue dans ce lieu virtuel qui porte le nom de l'ermitage de Charles de Foucauld à Tamarasset !

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 21:35

                                             Un poème de Charles de Foucauld

Mon Dieu, puisque la main divine

Couronne mon front de douleurs,

Laisse-moi baiser chaque épine

Que m’offrira ton divin Cœur.

 

Si mes larmes tombent brûlantes,

Si mon corps se traîne épuisé,

Mon Dieu, que mes lèvres tremblantes

Chantent ton amour méprisé.

 

Que mon âme comme une lyre,

Vibrant sous la main de Jésus,

Bénisse toujours le martyre

Qui la rapproche des élus.

 

Mon Dieu, là-haut, la jouissance :

Ici-bas l’aimer, le bénir ;

L’aimer jusque dans la souffrance,

            L’aimer toujours … et puis… mourir.           

      

    Charles de Foucauld, « Voyageur dans la nuit, notes de spiritualité 1888-1916 », note détachée n° 62, éditions Nouvelle Cité, page 56.

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