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Bienvenue dans ce lieu virtuel qui porte le nom de l'ermitage de Charles de Foucauld à Tamarasset !

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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 23:36

                                                                                  Le désert intérieur

Il est dans le désert géographiquement parlant, mais son cœur est aux gens qui l’entourent. S’il les aime, c’est « en vue de Dieu » :
« Aimons-les en vue de Dieu, autant qu’Il le veut, comme Il le veut, non pour nous, ni pour eux, mais pour Lui ; notre amour pour eux n’en sera pas diminué mais incomparablement augmenté, puisant dans cette source de la volonté divine une force, une stabilité, un dévouement, une ardeur que n’a pas l’amour purement humain et qui ne sont que dans les cœurs qui, laissant Jésus vivre en eux, aiment par Jésus et non par eux-mêmes. Faisons donc dans nos sentiments pour le prochain et nos rapports avec lui, passer Dieu avant tout, n’ayant dans nos affections, nos pensées, nos paroles, nos actions que Dieu en vue, cherchant en tout une chose unique : être et faire ce qui est le plus agréable à Dieu. » Ces exhortations se trouvent dans le Directoire des frères et sœurs du S.C. de Jésus à l’article XX intitulé Détachement de tout ce qui n’est pas Dieu, qui est pour frère Charles sa manière de parler des bienfaits d’un passage par le désert.
Dans sa lettre au Père Jérôme, il emploie ces mots : « vider complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul ». C’est là, dans cet intérieur, qu’il situe le désert.
 Cette image de « la maison de notre âme » ne se trouve pas très éloignée d’une autre image de « maison », elle aussi tout intérieure. Quand Charles de Foucauld, en effet, se demande comment et où vivre la vie de Jésus à Nazareth, l’abbé Huvelin lui fait remarquer que « Nazareth, c’est une maison qu’on se bâtit en son cœur, ou plutôt qu’on laisse bâtir en soi des mains de Jésus Enfant doux et humble de cœur ! » (2 août 1896). 

      (à suivre)
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