Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

Pour vos échanges avec La Frégate, deux moyens :

1. utiliser la fonction commentaire qui se trouve au bas de chaque article ;

2. envoyer votre adresse électronique dans l'espace Newsletter prévu à cet effet sur la droite de l'écran.

N'hésitez pas !

LT

Recherche

Bienvenue dans ce lieu virtuel qui porte le nom de l'ermitage de Charles de Foucauld à Tamarasset !

Archives

8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 22:29

Sur la prière : Frappez et on vous ouvrira (2)

 

« Demandez et on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ;

frappez et on vous ouvrira » (Mt 7, 7)

« Le cœur qui aime n’a rien de plus doux que d’exaucer les demandes de celui qu’il aime : nous devons donc non seulement demander, mais demander beaucoup, demander les plus grandes grâces, demander sans cesse à Notre Seigneur, et cela pour consoler le plus possible son Cœur. Dans la demande est supposée la confiance, la foi à l’amour qu’on a pour nous : demander, c’est une manière pour nous de prouver à Notre Seigneur que nous croyons à son amour infini pour nous : c’est un devoir pour nous de lui donner cette preuve de notre foi à son amour, foi si consolante et si douce au Cœur qui aime. Enfin, nous sommes si indignes, si ingrats, si mauvais, que si Dieu nous donnait toujours tout sans que nous demandions, nous oublierions que les choses viennent de lui, nous ne le remercierions ni ne le louerions ni ne penserions à lui, nous ne lui parlerions pas, l’entretien, le commerce entre nous et le ciel s’interromprait, tandis qu’en n’accordant certaines choses qu’à nos prières, Dieu nous force à élever sans cesse les yeux vers lui, à lui parler sans cesse, à lui crier sans cesse «  au secours ! », à être en communication continuelle avec lui, à conserver tous les instants sa pensée et sa présence, et par là il nous oblige à remplir le 1er comme le plus salutaire et le plus doux des devoirs…Qu’il est doux ce devoir d’avoir sans cesse les yeux sur le Bien-Aimé, sur notre Dieu, et de lui parler sans cesse ! »

 

Bienheureux Charles de Foucauld, L’esprit de Jésus, page 37.

Partager cet article
Repost0

commentaires